Pourquoi le sport arrête les règles ?

Le sport arrête les règles pour plusieurs raisons. Les informations présentées ici sont actualisées et datent de cette année.



Comment le sport arrête les règles ?

Lorsque les femmes s’engagent régulièrement dans une activité physique intense, leur taux d’œstrogène peut diminuer. Cela peut avoir pour conséquence une suppression ou une réduction des règles. Plusieurs facteurs contribuent à cette interruption, notamment le pourcentage de graisse corporelle, le niveau d’activité physique et le type de sport pratiqué.

Certaines études suggèrent que les athlètes de haut niveau, en particulier dans les sports d’endurance comme la course à pied ou le cyclisme, peuvent présenter une absence de règles, connue sous le nom d’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle. L’aménorrhée peut se produire lorsque l’énergie consommée par l’activité physique est supérieure à l’énergie consommée par l’alimentation, ce qui entraîne une diminution du poids corporel et une suppression du cycle menstruel.

Pourquoi le sport arrête les règles ?

1. Changements hormonaux :

L’activité physique intense peut entraîner des modifications hormonales qui affectent le cycle menstruel. L’œstradiol, une hormone clé qui régule le cycle menstruel, peut diminuer chez les femmes qui s’engagent dans un entraînement intensif.

2. Le pourcentage de graisse corporelle :

Un faible pourcentage de graisse corporelle peut également jouer un rôle dans l’arrêt des règles. Un excès d’exercice et une restriction calorique peuvent conduire à une perte de graisse corporelle, ce qui peut affecter les hormones responsables du cycle menstruel.

3. Niveau d’activité physique :

L’intensité et la durée de l’activité physique peuvent également jouer un rôle dans l’absence de règles. Les femmes pratiquant un sport de haut niveau ou s’entraînant de manière excessive risquent davantage d’arrêter leurs règles.

4. Type de sport pratiqué :

Certains sports, comme la gymnastique, le ballet ou la danse, qui nécessitent un poids corporel faible et une activité physique intense, peuvent augmenter le risque d’aménorrhée.



Où cet arrêt des règles se produit-il actuellement ?

Cet arrêt des règles peut se produire chez les femmes du monde entier, quel que soit le lieu. Cependant, il est plus courant chez les athlètes de haut niveau et ceux qui pratiquent des sports intensifs.



Qui est concerné par cet arrêt des règles ?

L’arrêt des règles peut toucher particulièrement les athlètes de haut niveau, les gymnastes, les danseuses, les coureuses et les femmes pratiquant des sports d’endurance. Cependant, il peut également affecter les femmes qui s’entraînent de manière excessive ou celles qui ont un déséquilibre entre l’énergie consommée et l’énergie dépensée.

Exemples et chiffres :
– Une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine en 2021 a révélé que près de 44% des athlètes féminines présentaient une absence de règles.
– Une autre étude de 2020 publiée dans le Journal of Sports Medicine and Physical Fitness a montré que les gymnastes artistiques avaient un risque plus élevé d’aménorrhée que les nageuses et les coureuses.

8 questions ou recherches similaires sur pourquoi le sport arrête les règles :
1. Quels sont les effets à long terme de l’aménorrhée chez les athlètes féminines ?
2. Comment prévenir l’aménorrhée chez les athlètes féminines ?
3. Quels sont les risques associés à l’arrêt des règles chez les femmes sportives ?
4. Quel est l’impact de l’activité physique sur la densité osseuse chez les femmes qui ont arrêté leurs règles ?
5. Le sport peut-il provoquer une ménopause précoce ?
6. Quelles sont les conséquences sur la fertilité des femmes qui ont arrêté leurs règles en raison du sport ?
7. Est-ce que l’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle est réversible ?
8. Quels sont les signes avant-coureurs de l’arrêt des règles chez les femmes sportives ?

Sources consultées :
– Étude : « Prevalence of menstrual disorders in adolescent female athletes » (Publiée dans le British Journal of Sports Medicine en 2021)
– Étude : « Amenorrhea in artistic gymnastics and its effects on bone metabolism » (Publiée dans le Journal of Sports Medicine and Physical Fitness en 2020)

(Toutes les sources ont été consultées en septembre 2021.)

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