« Se laisser aller » – Sens positif – Sens négatif

On a tous ce moment où on se dit : « Allez, aujourd’hui je me laisse aller. » Et là, c’est le début d’un glissement… ou d’une libération. C’est selon.

Se laisser aller… ou se libérer ? Quand le corps dit stop

Solutions qui marchent et bonnes pratiques :

Dans le cadre de notre quotidien surchargé, se laisser aller peut être une réponse saine à une pression constante. Sur le plan psychologique, cela peut signifier : arrêter de se surcontrôler, dire non à la perfection, et accepter de ne pas être productif 24h/24.

En pratique, cela passe par des micro-actions :

  • Ne pas culpabiliser de passer une journée en pyjama.
  • S’autoriser à ne rien faire (oui, même si le linge sale déborde).
  • Dire « stop » à la to-do list quand le corps crie fatigue.

Par exemple, prendre 30 minutes pour s’allonger sans téléphone, sans bruit, juste pour respirer. C’est simple, mais ça change tout. Grâce à cette pause, le cerveau se régénère, les tensions se relâchent, et l’humeur s’améliore.

Mais attention : pour autant que ce relâchement soit ponctuel et choisi, il est bénéfique. À moins que cela devienne une habitude chronique, auquel cas il faut réagir.

Quand se laisser aller devient un signal d’alerte

Solutions qui marchent et bonnes pratiques :

Dans les faits, le laisser-aller peut aussi être le symptôme d’un mal-être plus profond. En l’occurrence, on parle ici de négligence involontaire : hygiène qui se dégrade, vêtements laissés de côté, posture affaissée… Ce n’est plus un choix, c’est une perte de contrôle.

D’un point de vue psychologique, cela peut indiquer une dépression, un burn-out ou une fatigue émotionnelle intense. Le corps parle, et il faut l’écouter.

Que faire dans ce cas ?

  • Observer les signes : est-ce que ce relâchement dure depuis plus de deux semaines ? Est-ce qu’il impacte le travail, les relations, la santé ?
  • En parler à un proche, ou à un professionnel. Même si ce n’est pas facile, c’est souvent le premier pas vers le mieux.
  • Mettre en place une routine minimale : se lever à heure fixe, se laver, s’habiller (même simplement). Tant que ces gestes sont maintenus, le reste peut suivre.

En parallèle, il est utile de noter ses pensées. Comme si on vidait le sac. Cela permet de prendre du recul et de ne pas s’identifier à ses idées noires. En pratique, écrire chaque matin trois phrases sur son état intérieur peut suffire à amorcer un changement.

Lâcher-prise ou négligence ? La frontière est fine

Solutions qui marchent et bonnes pratiques :

À cet égard, il est essentiel de distinguer le lâcher-prise volontaire du laisser-aller subi. Le premier est un acte de liberté. Le second, une forme de résignation.

Par exemple, choisir de ne pas se maquiller pendant une semaine pour se reconnecter à son image naturelle, c’est du lâcher-prise. Mais ne plus se laver les cheveux pendant un mois faute d’énergie, c’est du laisser-aller.

Pour éviter de basculer, voici une astuce simple : se poser la question « Est-ce que je choisis cela, ou est-ce que je le subis ? » Si la réponse est « je subis », alors il est temps d’agir.

Autre bonne pratique : instaurer un rituel hebdomadaire de soin. Pas besoin d’un spa. Juste un bain chaud, une crème hydratante, une musique douce. Ce petit moment peut faire toute la différence.

Le regard des autres : quand le corps devient message social

Solutions qui marchent et bonnes pratiques :

Dans notre société, le corps est souvent perçu comme le reflet de notre état intérieur. À tort ou à raison, une apparence négligée est vite interprétée comme un signe de faiblesse, voire de démission.

En parallèle, les normes esthétiques imposent une pression constante : être mince, bien habillé, souriant… Comme si le bonheur devait se lire sur le visage.

Pour autant, il est possible de se réapproprier son image sans céder à cette pression. Comment ?

  • Choisir ses vêtements pour soi, et non pour plaire.
  • Se regarder dans le miroir avec bienveillance (même si ce n’est pas évident).
  • Refuser les injonctions du type « Tu devrais faire un effort » quand on traverse une période difficile.

En pratique, cela peut passer par un petit mantra à se répéter chaque matin : « Mon corps est mon allié, pas mon ennemi. » C’est simple, mais puissant.

Se laisser aller comme acte de résistance

Solutions qui marchent et bonnes pratiques :

À l’instar de certains mouvements féministes ou body positive, se laisser aller peut devenir un acte politique. Refuser de se conformer aux standards, c’est aussi affirmer son identité.

Par exemple, ne pas s’épiler, porter des vêtements amples, ou afficher ses rides sans complexe. Ce n’est pas de la négligence, c’est une réappropriation.

Dans la mesure où cela est assumé et revendiqué, cela peut être libérateur. Mais attention : il ne s’agit pas de tout rejeter en bloc. Il s’agit de choisir ce qui nous correspond.

Une bonne pratique ici : faire le tri dans ses habitudes. Se demander : « Est-ce que je fais ça pour moi, ou pour les autres ? » Et ajuster en conséquence.

Reprendre le contrôle sans se crisper

Solutions qui marchent et bonnes pratiques :

Dorénavant, pour éviter de sombrer dans le laisser-aller négatif, il est utile de mettre en place des garde-fous. Pas des règles rigides, mais des repères souples.

Par exemple :

  • Se fixer trois actions par jour (même petites) : faire son lit, sortir prendre l’air, appeler un ami.
  • Créer un espace agréable chez soi, même si c’est juste un coin avec une plante et une bougie.
  • Se reconnecter à ses envies profondes : qu’est-ce qui me fait plaisir, là, maintenant ?

En attendant de retrouver toute son énergie, ces petits gestes permettent de garder le cap. Et au bout du compte, c’est souvent ce qui fait la différence.

En fin de compte, se laisser aller… mais pas trop

Se laisser aller, c’est comme marcher sur un fil. Trop de tension, on craque. Trop de relâchement, on tombe. L’idée, c’est de trouver son propre équilibre — celui qui permet de respirer sans se perdre.

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