« Maigre, mais à quel prix ? » Voilà le cri du cœur lancé par The Cyclists’ Alliance, le syndicat des coureuses pro, qui dénonce les dérives nutritionnelles dans le peloton féminin. À première vue, le Tour de France Femmes 2025 a été une réussite sportive. Mais sous un autre angle, la maigreur extrême de certaines athlètes a fait grincer des dents. Pauline Ferrand-Prévôt elle-même admet : « Ce n’est pas sain à 100 %, mais tout est sous contrôle. » En fin de compte, ce petit souci peut vite empoisonner la santé des sportives.
Le TCA réclame à l’UCI des tests obligatoires sur le syndrome RED-S (déficit énergétique lié au sport) et la densité osseuse. De fil en aiguille, une campagne de sensibilisation est prévue pour l’automne. Objectif : casser les diktats du corps parfait et remettre la santé au centre du jeu. Car, de toute évidence, performer ne devrait pas rimer avec se mettre en danger.
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L’article met en lumière le problème sérieux qui touche aujourd’hui, et avec une intensité croissante, les coureuses professionnelles en cyclisme : les dérives nutritionnelles et leurs conséquences sur la santé. Le phénomène dépasse la seule minceur et ouvre la porte à des questions complexes sur le bien-être physique et mental des athlètes. Je vous propose donc d’élargir cette réflexion pour mieux comprendre les enjeux et les réponses possibles.
Profil 1 — Vous êtes une coureuse professionnelle en période de compétition ?
Vous cherchez à maintenir une silhouette jugée optimale pour la performance, mais sans compromettre votre santé. Vous voulez comprendre comment concilier exigence sportive et bien-être.
Comment pouvez-vous agir concrètement ?
Commencez par consulter un nutritionniste du sport spécialisé dans la prise en charge des athlètes féminines — il vous aidera à adapter vos apports énergétiques en fonction de vos besoins réels. De plus, intégrer un suivi régulier de votre densité osseuse et d’éventuels signes de RED-S sera capital. N’hésitez pas à partager vos inquiétudes avec votre équipe médicale.
Ce besoin se manifeste surtout pendant les périodes d’entraînement intensif et les compétitions où la pression est accrue. Il faut intervenir dès l’apparition des premiers signes de fatigue inhabituelle, de perte de poids excessive ou de troubles du cycle hormonal.
Pourquoi : Cette démarche est primordiale parce que la santé, c’est la base de la performance durable. Vous avez besoin de conserver votre capital osseux et d’éviter les dommages à long terme liés au déficit énergétique. Sans cela, la moindre blessure ou coup de fatigue peut compromettre toute une saison, voire votre carrière.
Profil 2 — Vous êtes un entraîneur sportif féminin de cyclisme ?
Vous souhaitez encadrer vos athlètes de manière saine, sans qu’elles soient victimes des diktats de la minceur extrême, tout en maintenant leur compétitivité.
Comment pouvez-vous agir concrètement ?
Commencez par intégrer des formations sur la nutrition et les troubles alimentaires chez les femmes en sport de haute intensité. Encouragez un dialogue ouvert avec vos coureuses sur leurs ressentis physiques et psychiques. Planifiez des bilans réguliers de santé, incluant des tests spécifiques au syndrome RED-S.
Quand : À toute étape de la préparation, particulièrement avant et après les compétitions majeures. Le moment de la planification de la saison est aussi crucial pour intégrer ces aspects en amont.
Pourquoi : Parce que votre rôle dépasse la simple performance sportive : vous êtes un relais clé de la santé globale de vos sportives. On ne peut pas obtenir des résultats satisfaisants si le vivier humain s’épuise ou se fragilise psychologiquement. La prévention est donc tout bonnement essentielle.
Profil 3 — Vous êtes une jeune cycliste amateure ou débutante ?
Vous souhaitez pratiquer votre passion sans céder aux codes trop rigides du corps idéal, tout en progressant à votre rythme.
Comment : Comment pouvez-vous agir concrètement ?
Informez-vous sur la façon dont votre corps fonctionne, sur l’importance d’une alimentation variée et équilibrée ainsi que sur les signaux d’alerte à ne pas négliger (fatigue, irritabilité, troubles du sommeil). Trouvez un club qui valorise la santé avant tout et privilégiez le plaisir dans la pratique.
Où : Cela se passe à l’entraînement mais aussi chez vous et dans votre cadre social. Apprenez à gérer votre alimentation même à l’extérieur (repas entre amis, sorties), sans tomber dans la privation.
Quand : Dès vos premières semaines de pratique, surtout si vous observez des variations importantes de poids ou un épuisement inhabituel. C’est au tout début qu’il faut construire de bonnes habitudes.
Pourquoi : Parce qu’à ce stade, vous posez les bases de votre future relation au sport et à votre corps. Vous avez tout à gagner à inscrire votre pratique dans la durée en évitant les pièges nutritionnels, qui, eux, peuvent vous handicaper à long terme.
