Philippe le Bel. Un roi puissant, surnommé le « roi de fer ». Son règne, marqué par des décisions audacieuses, a façonné l’histoire de la France. Mais sa mort, survenue le 29 novembre 1314, reste entourée de mystères. Qui a tué Philippe le Bel ? Était-ce un assassinat ? Une vengeance ? Ou simplement le cours naturel des choses ? Plongeons dans les derniers jours de ce souverain emblématique.
Un roi au sommet de son pouvoir
Philippe IV, dit le Bel, règne sur la France depuis 1285. Fils de Philippe III le Hardi et petit-fils de Saint Louis, il incarne l’autorité royale à son apogée. Sous son règne, le royaume de France est l’un des plus puissants d’Europe. Mais Philippe le Bel n’est pas seulement un roi fort. Il est aussi un homme controversé.
Des décisions radicales
Philippe le Bel est connu pour ses affrontements avec le pape Boniface VIII, ses réformes financières… et surtout, la dissolution de l’ordre des Templiers. En 1307, il fait arrêter les chevaliers du Temple, les accusant d’hérésie et de corruption. Beaucoup y voient une manœuvre pour s’emparer de leurs richesses. Cette décision lui vaut de nombreux ennemis.
Les derniers jours de Philippe le Bel
En novembre 1314, Philippe le Bel se trouve au château de Fontainebleau. Il est en pleine santé, mais soudain, tout bascule. Le roi est victime d’un accident lors d’une partie de chasse. Selon les chroniques, il tombe de cheval et se blesse gravement. Cette chute marque le début de son agonie.
Une mort naturelle ?
Philippe le Bel succombe à ses blessures le 29 novembre 1314, à l’âge de 46 ans. Les médecins de l’époque parlent d’une « maladie inconnue », probablement liée à son accident. Mais certains historiens avancent une autre hypothèse : un empoisonnement. Le roi avait de nombreux ennemis, notamment parmi les Templiers et les nobles mécontents de ses réformes.
Les Templiers : une vengeance possible ?
La mort de Philippe le Bel survient quelques mois après l’exécution des derniers chevaliers du Temple. En mars 1314, Jacques de Molay, grand maître des Templiers, est brûlé vif sur l’île de la Cité, à Paris. Avant de mourir, il aurait lancé une malédiction contre le roi et ses descendants. « Avant un an, je vous convoque devant le tribunal de Dieu », aurait-il déclaré.
Cette prophétie semble se réaliser. Philippe le Bel meurt quelques mois plus tard, suivi par ses trois fils, qui règnent brièvement avant de disparaître sans héritier mâle. La dynastie des Capétiens directs s’éteint, laissant place aux Valois.
Résumé biographique de Philippe le Bel
Philippe IV, né en 1268 au château de Fontainebleau, est le onzième roi de la dynastie capétienne. Il monte sur le trône en 1285, à l’âge de 17 ans, et règne pendant près de 30 ans.
Un roi réformateur
Philippe le Bel renforce le pouvoir royal, réorganise les finances et établit une monnaie stable. Mais ses réformes, souvent impopulaires, lui valent de nombreux ennemis.
Un homme de contradictions
Philippe le Bel est à la fois admiré pour sa force et critiqué pour sa rigidité. Son surnom de « roi de fer » reflète son caractère inflexible.
Une mort qui intrigue encore
Alors, qui a tué Philippe le Bel ? Les historiens s’accordent à dire que sa mort est probablement due à son accident de chasse. Mais les circonstances restent floues. Était-ce vraiment un simple accident ? Ou un acte prémédité ? La malédiction des Templiers a-t-elle joué un rôle ? Autant de questions qui continuent de fasciner.
