Résumé punchline : Faire du CrossFit pendant un arrêt maladie, c’est comme jouer au poker avec les RH : risqué, mais pas forcément perdant. Une employée de Rio Tinto, virée pour avoir soulevé des haltères alors qu’elle était censée souffrir de polyarthrite, vient de remporter son bras de fer judiciaire. Le Tribunal administratif du travail a tranché : pas de fraude, pas de mensonge, juste une femme active qui voulait garder la forme malgré la douleur. D’une part, l’employeur crie à l’incohérence. D’autre part, la justice rappelle que l’activité physique adaptée peut faire partie du traitement. En fin de compte, ce n’est pas parce qu’on transpire qu’on triche. Et si vous pensiez que faire du sport en arrêt maladie était un aller simple pour le licenciement, détrompez-vous : la jurisprudence vient de faire un squat sur vos certitudes.
CrossFit en arrêt maladie, la justice muscle son verdict
