Saviez-vous qu’entre les lignes sacrées de la Bible se cache un véritable océan de mots, susceptible de révéler bien des surprises ?
Dans cet article, nous allons prendre le taureau par les cornes, sans mettre la charrue avant les bœufs, pour explorer, sur le champ, le nombre de mots que recèle la Bible. À vrai dire, je me souviens de la première fois où j’ai creusé cette question : j’ai dû faire le point à tout va entre des versions anglaises et françaises, histoire de ne pas perdre le fil.
La question paraît simple, et pourtant, elle se complique dès qu’on change de traduction ou de langue. Selon la King James Version (KJV), on atteint 783 137 mots ; la New International Version (NIV) affiche 727 969 mots ; l’English Standard Version (ESV), 757 439 mots ; et la New American Standard Bible (NASB), 782 815 mots. Vous l’aurez compris, chaque version tire son épingle du jeu à sa manière, variant à tout va les choix lexicaux pour rester fidèle au texte original tout en restant intelligible au lecteur.
Au fond, dénombrer les mots d’un texte aussi riche que la Bible, c’est comme compter les étoiles : on avance à tâtons, on rectifie en un clin d’œil, et on garde toujours à l’esprit l’essentiel : la cohérence du message et la fidélité à la source.
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Pourquoi les versions varient-elles autant ?
D’emblée, chaque traduction joue cartes sur table selon son public cible et son comité éditorial : certains préfèrent une correspondance mot à mot, d’autres privilégient une paraphrase plus fluide. Résultat ? Des écarts de plusieurs dizaines de milliers de mots ! On pourrait se croire dans de beaux draps, mais les traducteurs usuels font preuve d’un sens aigu de l’équilibre, mettant souvent de l’eau dans leur vin pour ménager rigueur et lisibilité.
Sans compter que la version catholique intègre parfois des livres que les éditions protestantes omettent, et vice-versa : chaque canon a voix au chapitre. Bref, il n’y a pas de décompte universel, mais une mosaïque de chiffres qui reflète la richesse et la diversité des traditions.
Du comptage manuel aux outils numériques
Autrefois, on découpait le texte à la main, à la louche, et l’on notait chaque mot sur un carnet ; aujourd’hui, on télécharge un fichier .txt et on lance un script pour récolter le total en un tournemain. Toutefois, gare aux fausses joies : tirets, mots composés et ponctuation peuvent fausser l’opération. Mieux vaut croiser plusieurs logiciels et, sur le champ, vérifier à la loupe les résultats obtenus avant de tirer des conclusions hâtives.
À titre d’exemple, la version Amplified Bible (AMP) recense 945 454 mots, la Holman Christian Standard Bible (HCSB) 758 756 mots, et la New Revised Standard Version (NRSV) 780 660 mots. Comme quoi, il suffit parfois d’un mot de trop pour chambouler le décompte.
Un décompte au service de l’étude biblique
Couper l’herbe sous le pied aux idées reçues, c’est aussi mettre en lumière les chapitres les plus denses : le Psaume 119, avec près de 2 461 versets et plus de 43 000 mots dans la KJV, détient tous les records. En creusant un peu, on peut analyser la répartition du texte entre Ancien et Nouveau Testaments, tirer le fil de la structure littéraire (poésie, prophéties, paraboles) et saisir la main de chaque auteur sacré.
Attention : à vouloir tout chiffrer, on peut se creuser la tête et perdre de vue le message spirituel. Le véritable enjeu n’est pas seulement quantitatif, mais qualitatif — la puissance du récit et la profondeur théologique.