Donald Trump impose des surtaxes de 30 % sur les produits de l’UE et du Mexique

Dans un véritable coup de théâtre à l’échelle mondiale, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé, le 13 juillet 2025, l’imposition de surtaxes de 30 % sur la quasi-totalité des produits en provenance de l’Union européenne et du Mexique. Une décision qui ravive les spectres du protectionnisme et promet de bouleverser les équilibres commerciaux internationaux.

En toile de fond, une stratégie claire : contraindre Bruxelles et Mexico à renégocier des accords jugés défavorables aux États-Unis. Mais l’effet boomerang est annoncé : alors que le Trésor américain espère accroître ses recettes, les consommateurs américains risquent de voir le prix de nombreux produits du quotidien flamber – et de déclencher une guerre commerciale sans merci.

1. Contexte et motivations de la mesure

Sans détour, le communiqué de la Maison-Blanche (version Trump) met en avant trois arguments :

  • « Protéger les industries nationales » – en particulier l’automobile, l’agroalimentaire et la sidérurgie.
  • « Rééquilibrer une balance commerciale défavorable » – l’UE affichant un excédent massif vis-à-vis des États-Unis, tout comme le Mexique depuis l’accord USMCA.
  • « Faire plier nos partenaires » – quitte à user d’une forte main.

Sur le papier, la riposte s’exerce « à armes égales », mais dans la réalité, l’Union européenne et le Mexique disposent de leviers de rétorsion qui pourraient rendre la facture très salée pour Washington.

2. Les produits concernés et l’impact immédiat

Dans le détail, les surtaxes de 30 % s’appliqueront à :

  1. L’automobile – y compris les véhicules hybrides et électriques.
  2. Les produits agroalimentaires – de l’huile d’olive espagnole au fromage français.
  3. Les biens manufacturés – de la mode italienne à l’électroménager allemand.

Le cri d’alarme est déjà lancé par les fédérations patronales : — Aux États-Unis, les constructeurs automobiles prévoient une hausse des coûts de production et une chute des exportations. — Du côté des agriculteurs américains, la perspective de représailles sur le soja ou le maïs inquiète. — Les distributeurs craignent des tensions dans les rayons et une chute de la consommation.

3. Réactions en Europe et au Mexique

À Bruxelles, la riposte ne s’est pas fait attendre :

  • La Commission européenne étudie l’activation de son « tarif de sauvegarde », autorisé par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
  • Plusieurs États membres envisagent de cibler les produits symboliques américains – whisky, jeans, technologies numériques.
  • Les eurodéputés, réunis en session extraordinaire, ont formé une task-force pour contrer l’offensive américaine.

Au Mexique, le gouvernement de Andrés Manuel López Obrador a condamné « l’unilatéralisme » de Trump et menace d’augmenter les droits de douane sur les pièces automobiles importées des États-Unis.

4. Conséquences pour l’économie mondiale

Cette nouvelle flambée protectionniste interroge sur l’avenir du commerce international :

  • En Chine, Pékin observe avec intérêt les failles du système multilatéral et envisage de renforcer ses liens avec l’UE.
  • En Afrique, la menace d’une guerre commerciale majeure pourrait retarder les projets d’accords de libre-échange.
  • L’OMC, déjà fragilisée par le blocage de nominations à son organe d’appel, se voit une fois de plus mettre à l’épreuve.

Les marchés financiers ont réagi dans l’heure : chute des indices boursiers américains, envolée de l’euro face au dollar, et hausse du prix des matières premières – métal, pétrole et céréales.

5. Et maintenant ?

Face à un rapport de force qui se durcit, l’Union européenne et le Mexique ont plusieurs options : — Porter l’affaire devant l’OMC pour contester légalement les surtaxes. — Lancer une médiation via la Banque mondiale ou l’Organisation des États américains (OEA). — Négocier directement avec l’administration américaine – si elle se montre disposée à la discussion.

Pour l’heure, l’on entrevoit surtout une escalade : chaque camp semble prêt à riposter, avec pour toile de fond un risque de fragmentation du système commercial mondial.

À l’heure où la mondialisation vacille — et où les effets de la crise sanitaire de 2020 continuent de faire sentir leurs ondes de choc — cet épisode marque un tournant. La leçon est claire : dans un monde interdépendant, toute mesure brusque entraîne un cercle vicieux de mesures de rétorsion. Et si, à force de coups de mentons, c’est la prospérité collective qui trinque ?

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