Combien y a-t-il de voyelles dans l’alphabet français ?

Tout sur les voyelles de l’alphabet français

Si l’on vous demandait, « Combien y a-t-il de voyelles dans notre bon vieil alphabet français ? », vous répondriez peut-être du tac au tac : « Cinq ! » Et pourtant… c’est un peu plus corsé que ça ! Dans cet article, je passe les voyelles au peigne fin, je tire mon épingle du jeu et j’explique, point par point, pourquoi le compte peut monter à six. Cet inventaire exhaustif — à la fois didactique et un brin espiègle — va vous montrer que, pour tout dire, notre langue est un vrai terrain de jeu phonétique.

1. À la lettre : voyelles vs consonnes

On commence par le B.A.-BA : dans l’alphabet latin de 26 lettres, on distingue deux catégories majeures :

  • Les consonnes : lettres dont la production implique une obstruction ou une constriction de l’air (par exemple : B, C, D… Z).
  • Les voyelles : courants sonores où l’air circule librement, sans obstacle (A, E, I, O, U… et parfois Y).

Au bout du compte, ce qui fait d’une lettre une voyelle, c’est sa capacité à former un noyau vocalique, à porter toute la voix sans aide extérieure. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche ne fera pas de la lettre « T » un son plein : c’est la règle du jeu, point barre !

2. Les six voyelles de l’alphabet français

Contre toute attente, on dénombre six voyelles dans l’alphabet français :

  1. A
  2. E
  3. I
  4. O
  5. U
  6. Y

Vous me direz peut-être : « Y, voyelle ? Mais c’est un drôle d’oiseau ! » Eh bien, oui : on parle parfois de « y grec », et, dans la pratique, il se comporte comme une voyelle (cf. lyre, myrtille, cynique).

— Au passage, notez que lorsque Y se glisse dans un mot d’origine étrangère (yacht, yoga), on l’entend bel et bien comme un son vocalique. — En revanche, en anglais, Y oscille entre deux rôles : myth versus yes… mais ceci est une autre histoire.

3. Les accents et signes diacritiques : des voyelles plurielle-es

Si vous êtes du genre à vouloir mettre du beurre dans les épinards, prêt(e) à décorer vos voyelles de signes diacritiques, sachez que :

  • L’accent aigu (é)
  • L’accent grave (à, è, ù)
  • L’accent circonflexe (â, ê, î, ô, û)
  • Le tréma (ë, ï, ü, ö)
  • La cédille, qui, bien que placée sous la consonne C (ç), intervient dans la relation voyelle-consonne (garçon vs garcon)…

Ces signes servent à préciser la prononciation, à lever les ambiguïtés. Mais attention : on ne change pas tout le statut : un « é » reste une variante de la voyelle « e » — on ne crée pas de lettre nouvelle, contrairement à certaines langues.

Bref, l’accent, c’est la cerise sur le gâteau phonétique.

4. Répartition et fréquence : qui mène la danse ?

Quand on fait le tri de nos petits camarades, on s’aperçoit que la voyelle e règne en maître, coiffant les autres au poteau. En français écrit, elle représente en moyenne… plus de 17 % des lettres ! Tandis que :

  • A tourne autour de 7,6 %
  • I s’approche de 7 %
  • O frôle les 5 %

(U et Y, quant à elles, peinent à se faire une place au soleil, avec respectivement 6 % et moins de 1 %.)

Ce tableau de l’occupation des voyelles — façon plan de bataille — explique bien des choses : flux d’écriture, rythme des phrases, nécessité de jongler dans vos rédactions pour éviter une overdose d’« e » (on l’appelle parfois “e muet”).

5. Diphtongues, triphthongues et semi-voyelles

Au détour de la phonétique pure, on croise aussi :

  • Les diphtongues : deux voyelles consécutives au sein d’une même syllabe (ex. : oi dans « roi », ai dans « mais »).
  • Les semi-voyelles ou glides : sons transitoires, ni tout à fait voyelles, ni tout à fait consonnes (ex. : le [j] de « pied », le [ɥ] de « nuage »).

Ces nuances sont le sel de la langue : sans elles, nos mots seraient plats comme une crêpe de la plaine. Elles insufflent de la vie, de la souplesse, et deviennent indispensables pour vous faire entendre du premier coup.

6. Pourquoi s’y intéresser ?

À première vue, on pourrait croire qu’il s’agit d’un détail mineur. Et pourtant, comprendre le rôle et la distribution des voyelles, c’est :

  • Améliorer sa prononciation, prendre soin de son accent…
  • Optimiser ses écrits pour éviter la cacophonie (vive la poésie, mais sans l’aqueduc de répétitions !).
  • Éclairer les apprentis-linguistes sur l’évolution des sons, les échanges culturels, l’étymologie.
  • Progresser en orthographe, déjouer les pièges des accords sur le « e muet » et des graphies trompeuses.

Bref, c’est se donner les moyens de « mettre toutes les chances de son côté » pour maîtriser la langue de Molière.

En somme

Combien y a-t-il de voyelles dans l’alphabet français ? Officiellement six : A, E, I, O, U et Y. Mais derrière ce chiffre tout bête se cachent des univers entiers : formes accentuées, glissements de sons, variations rythmiques qui donnent à notre langue sa couleur inimitable.

Que vous soyez écrivain en herbe, professeur zélé, ou simple curieux, retenez ceci : les voyelles sont les pierres angulaires de votre expression. En les observant sous tous les angles — phonétique, graphique, statistique — vous ne faites pas que compter des lettres : vous entrez dans l’intimité de la langue, vous percez ses secrets… et vous prenez une longueur d’avance. À bon entendeur, salut !

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