L’expression « faire la sainte-nitouche » désigne le fait de feindre la pudeur ou l’innocence pour dissimuler un dessein ou un intérêt. Précisément, on y trouve une antiphrase qui tourne en dérision l’hypocrisie de celui qui affiche la vertu tout en y touchant. Pour illustrer, on dira : « Il fait la sainte-nitouche quand il refuse les confidences », pour signifier qu’il sait tout et feint de ne rien savoir. En clair, cette locution critique la duplicité et prend souvent une tournure familière. Comme mentionné plus haut, nous verrons ci-dessous comment la remplacer, avec synonymes et antonymes, question par question.
Comment exprimer la fausse modestie : sens, alternatives et nuances
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Pour être plus précis, elle qualifie celui qui joue l’innocent pour mieux tromper. L’image vient des enchères : chaque offre monte « à qui mieux mieux », ici on renverse le procédé pour signifier qu’on ne touche à rien alors qu’on enrage d’y toucher. Cela confirme que la phrase porte un contraste ironique entre l’apparence et la réalité. En clair, c’est un marqueur d’hypocrisie codifié, souvent teinté de moquerie.
À savoir, elle apparaît chez Rabelais sous la forme « saincte Nytouche » en 1534, jeu de mots sur « n’y touche ». Ensuite, le recours à la « sainte » accentue l’aspect feint de la vertu. Pour illustrer, le contrasté « sainte » et « n’y touche pas » crée un rythme satirique. Cela va dans le sens d’une langue vivante qui détourne la religion pour dénoncer l’hypocrisie sociale. En clair, l’expression allie verve et caricature.
Toute chose égale, on privilégie un registre familier ou satirique : en contexte formel, elle peut sembler trop piquante. Par exemple : « Dans ce débat, elle fait la sainte-nitouche » sonne moqueur, voire cinglant. Pourtant, elle demeure efficace pour dénoncer la duplicité. Cela confirme que son usage requiert une audience avertie. En clair, choisissez bien votre ton pour éviter les quiproquos.
Pour être plus précis, on peut dire : « jouer les hypocrites », « faire la vierge effarouchée » ou « se donner des airs de prude ». Par exemple : « Il joue les hypocrites quand on parle d’argent ». Cela signifie qu’on conserve la nuance de feinte sans recourir à la couleur religieuse de l’original. En clair, ces variantes conviennent à des contextes plus neutres ou littéraires.
Pour illustrer, on emploiera « être franc comme l’or », « jouer cartes sur table » ou « ne rien cacher ». Par exemple : « Dans ce dossier, elle joue cartes sur table » marque la totale transparence. Cela confirme l’opposé de feindre la vertu. En clair, ces formules soulignent l’honnêteté et la clarté d’intention.
Pour être plus précis, rédigez : « Elle prétend ne pas s’y intéresser, alors qu’elle en connaît tous les détails ». Cette reformulation élimine l’ironie religieuse, tout en conservant l’idée de feinte. Cela va dans le sens d’un style plus neutre et accessible. En clair, le propos reste limpide sans perdre sa force critique.
Insérez-la après une action marquante : « Elle déclina l’invitation, fit la sainte-nitouche, puis publia le pot aux roses ». Cela crée un effet de contraste et rythme la narration. En clair, ce point de montage illustre la duplicité avant la révélation.
Précisément, utilisez « pourtant », « toutefois » ou « cependant » : « Il feint la modestie ; pourtant, il connaît chaque détail ». Cela confirme la rupture entre l’apparence et la réalité. En clair, le connecteur guide le lecteur dans le contraste.
Toute chose égale, mise en tête : « À faire la sainte-nitouche : il cache tout ! » crée un effet de mise en relief. En clair, les deux-points annoncent un jugement satirique.
Pour être plus précis, marquez une pause après « faire la sainte-nitouche », puis accentuez « alors qu’il sait tout ». Cela souligne l’ironie. En clair, le rythme suspend l’attention puis la relance.
Demandez : « Que ressentez-vous en lisant cette phrase ? ». Si l’idée d’hypocrisie jaillit, la formulation est réussie. En clair, le feedback direct valide l’efficacité.
Évitez l’usage excessif : multiplier l’expression « faire la sainte-nitouche » affaiblit son effet. Cela signifie qu’un emploi ponctuel suffit. En clair, dosez la tournure pour préserver son punch.
Optez pour « jouer la prudence feinte » ou « afficher une réserve calculée ». Cela va dans le sens d’un vocabulaire plus formel. En clair, la nuance d’hypocrisie demeure sans familiarité excessive.
Insérez un astérisque : « …faire la sainte-nitouche¹… » puis en bas : « ¹Feindre la fausse pudeur pour mieux tromper. ». Cela confirme la clarté pour tout lecteur.
Concluez par une synthèse : « Ainsi, faire la sainte-nitouche révèle la duplicité sociale. » En clair, la phrase boucle l’idée en un trait.
Relisez pour repérer toute rupture de ton ou de rythme. Comme mentionné plus haut, le test à voix haute révèle les heurts. En clair, la cohérence interne garantit une lecture agréable.
Ajustez la familiarité : auprès d’un cercle restreint, conservez-la ; dans un rapport officiel, préférez un synonyme plus neutre. En clair, adaptez-vous à votre audience.
Pour illustrer, mentionnez : « Sur cinq réunions, il a feint la modestie à trois reprises, faisant la sainte-nitouche pour éviter les questions. » Cela rend l’idée concrète. En clair, l’anecdote renforce l’impact.
Ajoutez un adverbe de contraste : « Il feint, outrageusement, la sainte-nitouche. » Cela confirme la caricature. En clair, l’adverbe aiguise la moquerie.
Terminez par un rappel : « En définitive, chercher à faire la sainte-nitouche ne trompe personne. » Cela boucle l’argument. En clair, la conclusion renforce la leçon.