Rester allongé(e) toute la journée : risques

Parfois, après une dure journée ou lors d’une petite fatigue, il n’est pas inhabituel de vouloir s’allonger un moment. Le problème, c’est quand cette position se prolonge et devient la norme au quotidien. Rester allongé(e) toute la journée, c’est ne plus se lever pour bouger, ne plus prendre le temps de faire quelques pas, et finalement laisser son corps dans une immobilité quasi permanente. Ce comportement peut sembler reposant sur le moment, mais il accumule au fil des jours des conséquences qui vont bien au-delà d’un simple besoin de se réveiller le matin.

Les risques sur la santé

Conséquences physiques naturelles

Sur le plan naturel, notre corps est fait pour bouger. Rester en position allongée toute la journée perturbe des fonctions essentielles :

  • Atrophie musculaire et perte de force : Les muscles n’étant pas sollicités, ils s’affaiblissent. Après plusieurs jours, voire semaines, cette diminution de la masse musculaire peut rendre les mouvements basiques – comme se lever ou marcher – très difficiles.
  • Problèmes circulatoires : L’inactivité favorise l’accumulation de sang dans certaines zones, augmentant le risque de formation de caillots sanguins et de thrombose veineuse profonde. Le cœur, qui n’est pas mis au défi de pomper efficacement, peut perdre en vigueur.
  • Ostéoporose : Le manque de contrainte sur les os diminue leur densité, rendant ces derniers plus fragiles et sujet à des fractures.
  • Fonctionnement digestif perturbé : Sans déplacement, la digestion se fait plus lentement, et des problèmes comme la constipation peuvent s’installer.

En gros, sur le plan de la santé, ces effets naturels sont le prix à payer pour une position prolongée qui ne respecte pas les besoins intrinsèques de notre corps.

Les risques psycholiques liés à l’immobilité

Passer trop de temps allongé(e) n’affecte pas seulement le corps ; cela a aussi un impact sur l’esprit. Les répercussions psycholiques d’un mode de vie trop sédentaire peuvent inclure :

  • Dépression et anxiété : Un manque d’activité et d’interactions sociales peut rapidement entraîner un sentiment d’isolement et de tristesse, voire alimenter des idées négatives sur soi.
  • Perturbation du rythme circadien : Sans l’alternance des activités, le corps perd ses repères naturels. Cela peut provoquer des troubles du sommeil qui, à leur tour, aggravent l’état mental.
  • Difficultés de motivation : Rester allongé(e) trop longtemps peut devenir un cercle vicieux où la démotivation s’installe et empêche même les petites tâches quotidiennes.

Ces risques psycholiques ne sont pas à négliger puisque, avec le temps, ils peuvent contribuer à une dégradation générale du bien-être mental.

Les risques professionnels et sociaux

Imaginez que cette habitude s’étale sur plusieurs jours ou semaines. Dans un contexte professionnel, rester allongé(e) toute la journée se traduit souvent par une baisse de productivité et une incapacité à remplir ses obligations. Voici quelques points à considérer :

  • Risques professionnels : Une absence prolongée ou une présence réduite peut être perçue comme un manque de motivation voire un signe de défaillance. Cela peut entraîner une détérioration de la réputation professionnelle, voire des mesures disciplinaires en cas d’excès.
  • Isolement social : Outre les conséquences au travail, rester à l’écart de toute activité peut diminuer les interactions sociales, essentielles pour un équilibre de vie sain.

Ces risques professionnels et sociaux viennent s’ajouter aux problèmes de santé, et ils montrent à quel point une inactivité prolongée peut être préjudiciable sur plusieurs plans.

Rester allongé(e) 60 jours : quelles conséquences ?

À l’extrême, imaginons une situation où l’on reste allongé(e) pendant 60 jours consécutifs. Même si c’est rarement un choix volontaire, par exemple dans le cadre d’une hospitalisation ou d’une incapacité temporaire, les conséquences sont particulièrement sévères :

  • Détérioration musculaire extrême : Un mois et demi d’immobilité peut entraîner une perte de masse musculaire si importante que la simple action de se redresser devient un défi colossal.
  • Altérations cardiovasculaires accentuées : Le risque d’accidents cardiovasculaires grimpe en flèche, avec une diminution notable de l’efficacité cardiaque et un risque accru de caillots sanguins.
  • Problèmes osseux sévères : La densité osseuse peut diminuer de façon alarmante, augmentant les risques de fractures et d’ostéoporose.
  • Impact psychologique majeur : L’isolement, la frustration et le manque d’activité peuvent favoriser une dégradation mentale très préoccupante – des troubles psycholiques pouvant nécessiter une prise en charge spécialisée.
  • Dangers (ou “dansgers”) divers : Parmi les autres dansgers figurent une altération du métabolisme (prise ou perte de poids incontrôlée), des complications digestives, et même une diminution des capacités immunitaires qui expose à divers risques infectieux.

Passer 60 jours dans cet état montre bien que l’immobilité prolongée n’est pas seulement une question de confort : c’est un véritable cocktail de dangers pour l’organisme.

Alors, que faire pour éviter ces risques ?

Il ne s’agit pas d’éviter un peu de repos, car tout le monde a besoin de se relaxer. Mais pour préserver notre santé globale, quelques conseils pratiques s’imposent :

  • Bouger régulièrement : Même quelques minutes de marche ou d’étirement par heure peuvent aider à maintenir la circulation sanguine et prévenir l’atrophie musculaire.
  • Instaurer une routine : Se fixer des horaires pour se lever, bouger et même interagir avec les autres aide à préserver un équilibre psychologique et professionnel.
  • Soigner sa posture : Alterner les positions et utiliser des accessoires ergonomiques peut réduire l’impact négatif d’une position allongée trop prolongée.
  • Consulter un professionnel : Si vous ou quelqu’un de votre entourage constatez une tendance à l’immobilité prolongée, il est essentiel d’en parler à un médecin ou à un spécialiste de la santé mentale. Les causes peuvent être multiples (raisons médicales, troubles psycholiques, stress) et il faut agir pour éviter que la situation ne dégénère.

En intégrant ces gestes simples dans votre quotidien, vous resterez en meilleure forme tant physiquement que mentalement, tout en préservant vos interactions au travail et vos relations sociales.

En conclusion

Rester allongé(e) toute la journée, surtout sur une longue période comme 60 jours, comporte de nombreux risques, qu’ils soient naturels pour le corps, psycholiques pour l’esprit, ou même risques professionnels qui peuvent impacter votre vie sociale et professionnelle. Les conséquences sur la santé peuvent être graves, allant de l’atrophie musculaire aux troubles circulatoires, en passant par une détérioration de l’état mental. Cela démontre que, même si le repos est essentiel, l’équilibre entre activité et détente est indispensable pour éviter ces divers dansgers.

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